Rien ne va plus à la sonacos

La situation est catastrophique, à la Sonacos de Diourbel. Faute de graines d’arachides qui constituent sa matière première, la boîte risque de mettre la clé sous le paillasson. Pour ne pas connaître une telle tragédie, les travailleurs étaient, hier, dans la rue. Ils ont, pendant une trentaine de minutes, bloqué la circulation. Les véhicules en provenance de Bambey et ceux qui devaient faire le sens inverse ont été obligés de bifurquer et d’emprunter d’autres voies. Les travailleurs arborant des brassards rouges avec des pancartes où ils invitent, entre autres slogans, les autorités étatiques à préserver les emplois, à donner la priorité à l’industrie avant tout, etc., ont voulu tiré la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard.

S’exprimant au nom de ses pairs travailleurs, Thiembaye Ndiaye, Secrétaire général adjoint national du Syndicat des corps gras et Secrétaire général de la section de la Sonacos de Diourbel (Seib) a déclaré : “Nous sommes en train de réclamer notre droit le plus élémentaire : le droit au travail. Les règles de la campagne ne sont pas respectées. Nous avons des jeunes à faire travailler et, actuellement, leurs emplois sont menacés. Il n’est pas question d’accepter une telle situation. La direction avait déjà recruté une centaine de jeunes parmi les trois cents qui devraient être recrutés cette année et pour faire les travaux de fin de campagne. La direction envisage de donner des préavis pour arrêter les contrats. Non seulement la centaine qui travaillait va arrêter dans quelques jours, mais les 200 saisonniers qui devaient venir ne viendront plus. Si vous y ajoutez que la Sonacos, l’année dernière, avait recruté 1 800 saisonniers. Donc, ils vont tous aller en chômage.’’


Rien ne va plus à la sonacos
GOMIS Samuel 10 août 2022
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